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Beaucoup nous posent la question des motivations qui se cachent derrière la création d’avesu.
Durable, équitable et végane : Ce sont là les principes d'avesu.
Le but de cette section est de fournir à tous nos clients un maximum d’informations afin de répondre aux questions qu’ils se posent sur le véganisme, les chaussures dites « éthiques », avesu en tant que marque et les principes qu’elle observe quant à la vente d’articles de mode éthiques.
Nous espérons qu’en plus de répondre à vos questions, nous pourrons vous fournir des informations utiles et intéressantes et peut-être vous apporter une nouvelle perspective sur des questions auxquelles vous n’auriez pas encore pensé. Peut-être aurez-vous encore quelques questions à nous poser même après avoir consulté cette section.
Si c’est le cas, alors contactez-nous ! Nous mettons régulièrement cette section à jour, lorsque l’on nous pose des questions intéressantes par exemple, ou que nous prenons connaissance de nouvelles informations que nous estimons importantes et que nous souhaitons partager avec vous.
Nous avons réuni un maximum d’informations pour répondre à cette question et vous expliquer au mieux ce choix, qui est aussi la raison d’être d’avesu.
CRÉDIT PHOTO © KARREMANN POUR PETA
Contrairement à ce que l’on pourrait penser, le cuir (ou tout autre matériau issu d’un animal et habituellement utilisé dans la fabrication de chaussures) n’est pas un sous-produit de l’industrie de la viande et des produits laitiers, mais plutôt un bien commercial ayant une valeur propre. Ceci signifie que les animaux doivent être élevés et abattus en grand nombre afin de satisfaire la demande sur le marché du cuir.
Tous les arguments éthiques et environnementaux en défaveur de la consommation de viande et de produits laitiers s’appliquent également à la production du cuir. Ceux-ci comprennent par exemple les fortes émissions de CO2, l’élevage industriel, les monocultures, la déforestation liée à la production de fourrage pour nourrir les animaux, et la question morale de l’élevage des animaux dans l’unique but de les abattre.
Les alternatives sans cuir permettent également d’enrayer les problèmes environnementaux liés au processus de tannage végétal et au chrome.
Un autre facteur à considérer : L’immense somme d’argent amassée avec la vente des peaux d’animaux, puisqu’il s’agit de la partie la plus rentable de l’animal en terme de prix au kilo. Selon une étude de PETA, le cuir issu d'unbovin représente 50 % de la valeur commerciale totale de l’animal une fois abattu.
Du fait du potentiel monétaire lié à la vente des peaux, celles-ci sont de plus en plus valorisées et demandées, même dans des pays où la viande a déjà une forte valeur commerciale.
Même en Inde, où la consommation de viande bovine est pourtant encore un tabou pour une majeure partie de la population hindoue, le cuir bovin est produit en masse, impliquant un large de réseau de transport illégal des animaux à travers le pays pour les mener à l’abattage. Les peaux sont en grande partie vendues sur le marché international.
Alors rappelez-vous : Lorsque vous achetez du cuir, cela revient à acheter de la viande. En ce qui concerne le cuir de haute qualité utilisé pour des articles de luxe comme des vestes, des sas ou des bottes, celui-ci provient très souvent d’animaux élevés pour leur peau et c’est alors la viande qui devient le sous-produit. Le cuir est synonyme de souffrance, d’insémination artificielle, de captivité et d’abattage. Avesu a été créé pour pouvoir proposer des alternatives sans souffrance et de fait plus attractives.
Aujourd’hui, il existe sur le marché de nombreux types de cuirs autres que le cuir bovin. Cependant, les arguments éthiques en leur faveur semblent très contestables :
| La peau étant une matière vivante, elle doit subir un lourd procédé de tannage chimique, que celui-ci soit « végétal » ou non.
| La peau étant issue d’êtres vivants, les arguments en faveur d’une matière issue d’un animal X plutôt que celle issue d’un animal Y sont dérisoires. Le cuir est de toute façon produit à partir de la peau d’un animal, les mêmes arguments éthiques concernant l’élevage et l’abattage s’appliquent donc ici.
| Contrairement aux arguments que certains avancent, ces peaux ne sont pas moins un sous-produit de l’industrie de la viande que ne l’est le cuir bovin. Au contraire, il s’agit souvent de « cuirs de luxe », comme par exemple le cuir d’autruche, animal dont la peau répresente 80 % de sa valeur commerciale.
| Certains cuirs d’animaux utilisés dans l’industrie de luxe peuvent nous sembler exotiques, par exemple le cuir de kangourou ou d’alligator. Il serait donc légitime de penser que ces animaux vivent encore à l’état sauvage, loin des fermes de production de masse. Mais en réalité, ces animaux sont eux aussi élevés en masse comme du bétail, puis abattus dans l’unique but de commercialiser leurs peaux et d’en tirer un bénéfice.
La peau d’animal étant un matériau naturel, on pourrait penser que la fabrication du cuir est également un procédé naturel et environnementalement viable. Malheureusement, ce n’est pas le cas.
Le tannage végétal est souvent vendu comme une bonne alternative au tannage au chrome, car il serait plus naturel et plus écologique. Le tannage végétal implique l’utilisation de méthodes conventionnelles, cependant ce sont des produits naturels qui sont utilisés au cours du procédé, donnant au produit fini un aspect qui plait à beaucoup de personnes.
Malgré les apparences, le procédé de tannage végétal est en tous points identique à celui du tannage au chrome, à l’exception de la base utilisée pour la teinture. Les représentants du secteur de l’industrie du cuir ont d’ailleurs reconnu qu’il était tout aussi dangereux pour l’environnement.
Le tannage végétal consomme beaucoup de ressources et de temps (15 à 30 mois selon la méthode employée) et ce sont 30kg d’écorces, 20kg de fruits ou 90kg de bois de chêne qui sont utilisés pendant ce processus. Les quantités d’eau utilisées sont astronomiques, rendant de fait les arguments en matière de supposés bénéfices environnementaux caduques. Tout comme la proportion d’élevages industriels et d’élevages soi-disant soucieux du « bien-être animal », le procédé de tannage végétal ne répresent que 5 % de la production de cuir.
C’est pour toutes ces raisons que le tannage végétal ne pourra jamais remplacer le tannage au chrome, car il ne représente tout simplement pas une alternative plus écologique ou économiquement plus viable que ce dernier.
Photos © KARREMANN for PETA